A 10 jours de la fin,
seuls 8500 contributeurs ont répondu à la consultation publique.
Nous sommes 3 millions de motards en France et c’est seulement 8500 personnes qui ont perdu 5 min de leur vie pour répondre à une consultation publique, qui pourtant ne coute rien à faire et qui ne vous prend aucune goutte de carburant, critique souvent remonté pour les manifs (ça coute de l’essence).
C’est peu,
c’est trop peu par rapport au nombre de personnes qui nous disent être contre un CT2RM.
A croire que nous sommes qu’une minorité de motards à ne pas vouloir la mise en place du CT2RM.
Vous n’êtes pas inspirés?
Beaucoup ont partagé leurs commentaires sur diverses pages ce qui permet de s’en inspirer voir simplement de copier avec quelque modification, au pire faites une demande à ChatGPT qui saura aussi réécrire ce que vous voulez exprimer ou simplement vous donner une trame.
Les arguments contre, c’est pas ce qu’il manque.
Le site fonctionne mal et ne prend pas en compte votre commentaire ?
Il faut forcer un peu, ça fini par passer, pour ma part je m’y suis repris à 3 fois.
Pour rappel,
L’état à mis en place une consultation publique, jusqu’au 22 Juillet sur le futur décret et arrêté mettant en place le CT2RM.
Vous devez y participer car nos opposant le feront.
Cela se fait en cliquant sur le lien suivant et tout en bas, cliquer sur « Déposer votre commentaire ».
Pour éditer votre commentaire vous pouvez vous aider du guide mis en place par la FFMC National disponible ici : https://ffmc.asso.fr/la-consultation-publique-sur-le
Quelque arguments contre :
- Les statistiques démontrent que les accidents mortels causés par un défaut mécanique ne représentent que 0,3% du total, ce qui est pratiquement insignifiant.
Nous, motards,
sommes des personnes qui prennent soin de nos machines et nous assurons de leur bon entretien régulièrement. Nous sommes conscients que notre sécurité dépend en grande partie de l’état de notre moto, et nous agissons en conséquence.
En revanche,
les défauts routiers sont responsables de 30% des accidents (étude FLAM du CEREMA), soit une proportion considérable.
Malgré cela, très peu d’efforts sont déployés pour résoudre ce problème. Les routes dégradées, les nids-de-poule et les revêtements glissants sont autant de dangers auxquels nous sommes confrontés chaque jour.
Au lieu de se focaliser sur des contrôles techniques qui n’apporteraient que peu de bénéfices en termes de sécurité, nous devrions concentrer nos efforts sur l’amélioration des infrastructures routières pour garantir des conditions de circulation optimales pour tous les usagers, y compris les motards.
- En ce qui concerne les émissions sonores excessives,
il est important de noter que l’application d’un contrôle technique ne résoudrait en rien ce problème.
Un pot d’échappement peut être changé ou modifié en seulement quelques minutes.
Nous sommes tous conscients que certains motards abusent parfois de la sonorité de leur moto, mais il est injuste de généraliser et de stigmatiser l’ensemble de la communauté des motards pour les actions d’une minorité.
Nous devons plutôt promouvoir la sensibilisation et l’éducation pour encourager une utilisation responsable de nos machines.
- En ce qui concerne la pollution, la pratique de la moto peut en réalité faire partie de la solution.
En effet, les motos permettent de fluidifier le trafic, réduisant ainsi les embouteillages et les temps d’attente. De plus, les moteurs des motos fonctionnent généralement moins longtemps que ceux des voitures en milieu urbain en raison des embouteillages fréquents.
De plus,
les motos ne diffusent quasiment pas de particule fine voir participe très peu à la remise en suspension de celle-ci est très faible comparativement à l’automobile, car fortement lié au poids du véhicule, ce qui est un gain également en terme de pollution par particule fine.
Par conséquent, la moto peut contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des particules fines en milieu urbain.
Au lieu de nous stigmatiser en imposant un contrôle technique, les autorités devraient soutenir et encourager l’utilisation des deux-roues motorisés comme une alternative viable et respectueuse de l’environnement.